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Expansion op. 21

Composer(s):
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Romance sans paroles pour violoncelle et piano

Le retour à Paris d’un pensionnaire de la Villa Médicis est toujours délicat. Porté aux nues au moment du prix de Rome, l’apprenti compositeur n’a pas eu le loisir d’entretenir cette notoriété sur place et a pu être un peu oublié. À l’enjeu de notoriété s’ajoute celui, crucial, de la recherche d’une situation : un emploi stable permettant d’aborder la carrière musicale sans frayeur financière. Avant d’obtenir la tribune de Sainte-Clotilde (1890), Gabriel Pierné va s’exprimer sur différentes scènes, allant des grands concerts aux salons. Il dispose, pour ce faire, des partitions composées à Rome, auxquelles il ajoute un Concerto pour piano et plusieurs courtes pièces de musique de chambre publiées chez Leduc. Le jeune homme a expérimenté intensivement la musique de salon au cours de son séjour romain : le directeur Cabat a fait de lui l’un des piliers des soirées qu’il organise les vendredis. Se succèdent ainsi, la fin des années 1880, la publication d’œuvres aux titres évocateurs pour piano (Humoresque, Almée, Rêverie, Improvisata) ou pour soliste accompagné (Caprice et Expansion pour violoncelle ; Canzonetta pour clarinette) dans lesquels Pierné cherche moins le grand style que le grand public. Expansion, sous-titré « Romance sans paroles » est publié en 1887 ou 1888. Toute en rondeur et en brillance, cette courte pièce met en valeur le violoncelliste sans exiger de prouesses virtuoses. Sa première audition publique connue a lieu à Dijon, dans la salle philharmonique, le 17 juillet 1888, par Raymond Marthe (violoncelliste de l’Opéra de Paris et de la Société des concerts du Conservatoire).

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Manuscript score

Expansion (Pierné)

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