Paul BERNARD
1827 - 1879
Compositeur, Pianiste, Journaliste
Originaire de Poitiers, le jeune Paul Bernard reçoit sa formation de pianiste à Paris auprès de Vincenzo Gambaro et Sigismund Thalberg. C’est avec l’objectif de devenir compositeur qu’il entre au Conservatoire en 1843 : il y suit les cours d’harmonie d’Elwart puis la classe de fugue et de contrepoint d’Halévy, et se présente en 1847 au concours du prix de Rome (mais sans succès). Marié l’année suivante avec Mlle Desgranges, artiste-peintre, il ne peut plus prétendre au séjour à la villa Médicis (auquel ne sont admis que les célibataires) et se consacre alors modestement à son métier de musicien. Il apparaît ponctuellement en concerts comme virtuose, donne des leçons de piano et compose. Son instrument de prédilection est le premier destinataire de ses écrits : à la fin de sa vie, ses œuvres pour piano forment un catalogue d’une centaine de numéros. Mais Paul Bernard s’intéresse également à la musique vocale : on lui doit de nombreuses mélodies, dont il signe les paroles et la musique, et quelques opéras de salons (notamment Loin du bruit et L’Accord parfait). Toutefois, sa renommée provient d’une autre activité : ses critiques de l’activité lyrique parisienne parues dans le Ménestrel puis dans la Revue et Gazette musicale. Il est, enfin, l’un des fondateurs du concours Cressent qui récompense tous les trois ans, de 1874 à 1932, des œuvres lyriques, en offrant un soutien financier aux lauréats et en engageant une partie des frais nécessaires à la création de l’ouvrage primé.
Documents et archives
Article de presse
Revue et Gazette musicale de Paris, 1872/06/16 [La Princesse jaune de Saint-Saëns]
Article de presse
Revue et Gazette musicale de Paris, 1869/01/17 [Daniel de Wintzweiller]
Article de presse
Revue et Gazette musicale de Paris, 1875/03/07 [Carmen de Bizet]
Article de presse