Samuel ROUSSEAU
1853 - 1904
Chef d'orchestre, Compositeur
Quand Samuel Rousseau entre au Conservatoire de Paris (1871), il vient parfaire des études débutées auprès de son père, ancien menuisier connaissant une certaine réussite dans la facture d’harmonium. Il se distingue d’abord dans la classe d’orgue, sous la direction de Benoist puis de César Franck, et obtient son 1er prix en 1877. Il suit parallèlement la classe de composition de Bazin à partir de 1873. Candidat au prix de Rome en 1876 (2e second prix) et 1877, il obtient le grand prix en 1878 aux côtés de Clément Broutin avec la cantate La Fille de Jephté. En 1879, son opéra-comique en un acte Dianora obtient le prix Cressent, ce qui lui permet d’être entendu salle Favart. Organiste-accompagnateur à Saint-Clotilde dès le début des années 1870, il en devient maître de chapelle à son retour de la Villa Médicis. Il s’emploie alors, en plus de ses tâches d’enseignement et d’accompagnement, à composer de nombreuses pièces religieuses : messes, motets (notamment un Libera me en 1885) ou pièces pour orgue (dont une Fantaisie primée par la Société des compositeurs en 1889). Sa production ne se cantonne cependant pas à ce domaine : il remporte le concours de la Ville de Paris en 1891 avec l’opéra Merowig, le drame lyrique La Cloche du Rhin est créé à l’Opéra de Paris en juin 1898 et sa musique de chambre – et plus particulièrement une Sonate pour violoncelle et piano – lui vaut le prix Chartier en 1904. Chef de chœur à la Société des concerts, critique musical à L’Éclair, Rousseau retourne au Conservatoire en 1899 pour y enseigner l’harmonie. Son fils, Marcel Samuel-Rousseau est aussi Prix de Rome.
Documents et archives
Article de presse
Le Ménestrel, 1878/10/20 [séance publique de l’Institut]
Article de presse
L’Art musical, 24 octobre 1878 [séance publique de l’Institut]
Article de presse
Le Ménestrel, 1883/10/21 [séance publique de l’Institut]
Colloques et études
Publications