Palmarès du prix de Rome
Avant-hier vendredi au Conservatoire, et hier samedi, à l’Institut, toutes les sections des Beaux-Arts réunies, se sont évanouies ou réalisées les espérances des candidats au grand prix de composition musicale dit : Prix de Rome. On sait que la seule admission à y concourir est déjà tout un honneur, car on n’obtient ce droit qu’après un concours préalable, après diverses épreuves qui témoignent déjà du vrai mérite des candidats. Cette année, nous l’avons dit, six concurrents se trouvaient en présence et tous de force égale, à bien peu près. Six cantates plus ou moins inspirées, plus ou moins scéniques et bien interprétées, sont donc entrées en lice et le grand vainqueur a été M. Ehrhart, élève de M. Reber. Un second grand prix a été décerné à M. Véronge de La Nux, élève de M. F. Bazin. Une mention honorable a été attribuée à M. Wormser, élève de M. Bazin. Voici les noms des artistes qui s’étaient mis obligeamment à la disposition des jeunes aspirants au prix de Rome : Mlle Chapuy, MM. Bosquin et Delle Sedie, pour M. Wormser ; Mme Fursch-Madier, MM. Nicot et Brion d’Orgeval pour M. Ehrhart ; Mlle Huet, MM. Coppel et Manoury, pour M. Pop Mearini ; Mlle Mauduit, MM. Sylva et Bonnehée, pour M. Marmontel ; Mlle Duvivier, MM. Vergnet et Manoury pour M. de La Nux ; Mlle Arnaud, MM. Grisy et Menu, pour M. Hillemacher. Ajoutons, qu’à la dernière heure, Mlle Mauduit, puis M. Sylva, empêchés par les répétitions générales de l’Esclave de Membrée à l’Opéra, ont dû renoncer à interpréter la cantate de M. Antonin Marmontel, jeune et sympathique musicien déjà si éprouvé par une grave indisposition pendant son séjour en loge. Fort heureusement, Roger et Mlle Ducasse se sont dévoués et ont lu pour ainsi dire, – en parfaits musiciens qu’ils sont, – cette cantate remarquable et remarquée.
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data di pubblicazione : 16/10/23