Salta al contenuto principale

Jean de Paris

Compositore/i :
Date :
Formazione musicale :
Institution :
Lieu :
Jean de Paris (Godard d'Aucourt de Saint-Just / Boieldieu)

Opéra-comique en 3 actes créé à l'Opéra-Comique (salle Feydeau) le 4 avril 1812.

Représenté pour la première fois à l’Opéra-Comique le 4 avril 1812, Jean de Paris est un opéra comique en deux actes sur un livret de Claude Gaudart d’Aucourt de Saint-Just. Les rôles titres de l’ouvrage furent créés par de grandes figures de la scène lyrique parisienne du temps : le baryton Jean Elleviou (dans le rôle de Jean de Paris), et la soprano Louise Lemonnier (dans celui de la princesse de Navarre). Le livret met en scène les amours des deux héros et la ruse du premier, héritier du trône de France, promis en mariage à la princesse de Navarre, qui souhaite s’assurer des mérites de sa future épouse et se fait pour cela passer pour un simple bourgeois du nom de Jean de Paris. Descendu dans le même hôtel que la princesse, il l’invite à dîner, ce qu’elle accepte en toute connaissance du subterfuge de Jean. Après que les deux personnages ont pris conscience de leur amour l’un pour l’autre, la princesse réussit à extorquer à son futur époux l’aveu de sa véritable identité. L’œuvre s’achève sur la célébration joyeuse et pompeuse de leurs fiançailles. L’ouverture est tirée de l’opéra Abderkan, donné pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1804. La partition cultive un pittoresque de bon aloi : on notera à ce titre l’instrumentation de l’air d’Olivier « Lorsque mon maître est en voyage » qui cherche à imiter les coups de fouet du postillon ou la couleur médiévale de l’air de Jean « En brave et galant paladin ». L’œuvre connut un grand succès en dépit des réserves de certains critiques qui y virent une redite du Calife de Bagdad des mêmes auteurs, créé le 16 septembre 1800 sur la même scène. Elle reçut cependant les suffrages de célèbres compositeurs du siècle romantique : Berlioz salua le goût et les qualités mélodiques de l’ouvrage tout en regrettant la simplicité de l’harmonie, Schumann loua l’instrumentation « magistrale » de l’œuvre, que Wagner tenait pour un parfait exemple de « l’esprit français ». 

Permalink

https://www.bruzanemediabase.com/it/node/4165

data di pubblicazione : 04/04/24



Effettuare una ricerca