Isaac ALBÉNIZ
1860 - 1909
Compositeur, Pianiste
Enfant prodige du piano, Isaac Albéniz passe une partie de ses premières années à parcourir l’Europe pour donner des concerts et chercher un complément à sa formation d’autodidacte. À 6 ans, trop jeune pour entrer au Conservatoire, l’Espagnol suit toutefois à Paris les leçons particulières de Marmontel. Il fréquente dix ans plus tard les écoles de musique de Leipzig et de Bruxelles. Son premier moment de gloire parisien advient en 1889, lors d’une soirée au cours de laquelle il défend son Concerto fantastique (dirigé par Édouard Colonne) ainsi que des pièces de Scarlatti, dont il ne cessera de faire la promotion. Il s’installe dans la capitale française en 1894 et se lie d’amitié avec une partie de l’avant-garde locale : Ernest Chausson, Paul Dukas, Charles Bordes, Vincent d’Indy, Marguerite Long ou encore Gabriel Fauré. Il enseigne le piano à la Schola Cantorum de 1898 à 1900 et compte Déodat de Séverac parmi ses élèves. Albéniz reçoit un accueil enthousiaste dans les salons musicaux, comme celui de Mme de Saint-Marceaux. Fort de cette position, il œuvre activement au dialogue entre les artistes français et espagnols, hébergeant, à Paris ou à Nice, ses compatriotes et facilitant les auditons d’ouvrages français à Barcelone. S’il compose avant tout des pièces chantant son pays d’origine sur son instrument (dont les quatre livres d’Iberia) ou à l’orchestre (comme le poème symphonique L’Alhambra), son catalogue comporte également des mélodies, de la musique de chambre, une zarzuela (San Antonio de la Florida) et des opéras (The Magic Opal, Henry Clifford, Merlin et Pepita Jiménez).
Documents et archives
Illustration de presse
Une épreuve d'examen aux concours publics du Conservatoire
Portrait