Gabriel FAURÉ
1845 - 1924
Compositeur, Organiste, Pianiste
Fils d’un directeur d’école normale, Fauré fut envoyé dès l’âge de neuf ans à l’École de musique classique et religieuse fondée en 1853 par Louis Niedermeyer. Élève de Loret (orgue), Saint-Saëns (piano) et Niedermeyer lui-même (composition), il y reçut une formation exceptionnellement riche, découvrant aussi bien les maîtres anciens que modernes. Sans surprise, il embrassa à la fin de ses études, en 1865, une carrière dans la musique religieuse, qui le conduisit notamment à l’église de la Madeleine comme maître de chapelle (1877-1905) puis organiste (1896-1905). Parallèlement, il se mit à fréquenter les salons, brillant par ses talents de pianiste et d’improvisateur. En 1896, sa réputation grandissant, il succède à Massenet comme professeur de composition au Conservatoire, avant de prendre la direction de l’établissement entre 1905 et 1920. Esprit libre et ouvert (il fut l’un des fondateurs, en 1871, de la Société nationale de musique), Fauré marqua profondément ses élèves, parmi lesquels Florent Schmitt, Charles Koechlin, Nadia Boulanger et Maurice Ravel. Même s’il fut l’auteur d’une ambitieuse tragédie lyrique (Prométhée, 1900), d’un magnifique opéra (Pénélope, 1913), et d’un célèbre Requiem (1888), c’est avant tout dans le monde intimiste et raffiné de la musique de chambre, du piano et de la mélodie que Fauré développa les aspects les plus novateurs de son style. Mélodiste de premier plan, harmoniste d’une stupéfiante intuition, il fut l’un des grands représentants de la musique française au tournant du siècle, position qui lui valut en 1909 une élection à l’Institut.
Repères chronologiques
Focus
Documents et archives
Partition imprimée
Clair de Lune (Fauré) transcrit pour piano par Mel Bonis
Rapports et travaux
Procès-verbaux du Conseil supérieur de l’enseignement du Conservatoire national de musique et de déclamation Directorat de Gabriel Fauré (1905-1920)
Article de presse
Le Figaro, 1906/02/25 [L’Ancêtre de Saint-Saëns]
Partition manuscrite