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La Montagne enchantée

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Pièce fantastique en 5 actes et douze tableaux, créée au Théâtre de la Porte Saint-Martin, le 12 avril 1897.

Sous l’Empire des Roses, près des mers Persique et Indienne, la jeune sultane Asitaré, ayant vu sa mère mourir d’amour, banni tout mariage et répudie les époux. Elle impose à ses prétendants l’infranchissable épreuve de la montagne enchantée et fait décapiter le prophète Nardoun qui défie son autorité. Pourtant, la nuit tombée, époux, amants et fiancés se retrouvent secrètement dans les ruines du temple d’Istar, où toute fleur cueillie s’illumine devant un amour sincère. Déguisée, Asitaré est abordée par Firouz, le fauconnier des îles Vermeilles, qui s’éprend aussitôt de l’inconnue. Le lendemain, ayant promis de venger son roi, mort sur la montagne enchantée, Firouz s’apprête à tuer Asitaré, mais reconnaît l’inconnue rencontrée la nuit passée. Pour conquérir la sultane, il devra lui aussi gravir la montagne enchantée, au péril de sa vie. Mais quand Asitaré apprend que Firouz a été changé en pierre, elle cède tout, gracie les amoureux du royaume et part à son tour pour la montagne enchantée redonner vie aux statues de ses prétendants. Le caractère hybride de l’œuvre, ni purement théâtrale ni entièrement musicale, explique quelques faiblesses dans la continuité dramatique. Pourtant, sur fond de féerie à tableaux, l’œuvre agrée une certaine dimension philosophique magnifiée par la partition. Les trente numéros composés par Messager et Leroux soulignent habilement le ton tour à tour léger, grave ou purement symbolique du drame. L’ensemble prend d’ailleurs la forme d’une ingénieuse suite d’orchestre aux accents féeriques et orientalisants. Créée le 12 avril 1897 au Théâtre de la Porte Saint-Martin, l’œuvre connait un demi-succès, mais brille par l’éclat de sa mise en scène et la performance de Jane Hading en Asitaré.

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