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Goethe et la musique : le cas de Berlioz

Par ses deux mises en musique du Faust de Goethe, Hector Berlioz permet d’appréhender un enjeu de double transfert culturel, d’une part le traitement musical d’un texte littéraire, d’autre part le passage d’une langue à une autre. Mais la relation du musicien à la source qu’il traite, quelle soit musicale ou littéraire, permet de distinguer aussi une technique littérale d’arrangement, du processus créateur d’appropriation. On perçoit ainsi la diversité des attitudes que peut suivre le même compositeur face à des impératifs différents.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2810

date de publication : 26/09/23

Arrêts sur images : les lithographies des piano-chant, une source pour connaître le jeu et la mise en scène

Qui illustre les partitions d'opéra ? Que nous apprennent ces illustrations sur la décoration, la régie de scène, les traditions de jeu, la dramaturgie et les stratégies éditoriales de l'époque ? A quoi peuvent-elles servir aujourd'hui dans le contexte d'une interprétation historiquement informée ?

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2777

date de publication : 26/09/23

Art lyrique et transferts culturels : réflexions méthodologiques

Cet article montre comme le genre de l’opéra – tantôt agent, tantôt objet de transfert culturel – se situe au cœur de problématiques nouvelles traversant les sciences humaines : il en évoque les enjeux comme les difficultés méthodologiques. Il devient alors possible de substituer à l’histoire nationale de l’art lyrique, qui a prévalu depuis le XIXe siècle pour des raisons idéologiques, une histoire transculturelle s’attachant aux nombreuses traductions des oeuvres ou à l'importante circulation des partitions et des interprètes.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2776

date de publication : 26/09/23

Jouer Mélisande du Théâtre de l'Œuvre à l'Opéra Comique

Pour la création de Pelléas et Mélisande, Debussy s'est attelé à une tâche sans précédent, non seulement sur le plan de la composition, mais aussi de la dramaturgie et de la mise en scène : l'empreinte indélébile que le bouillonnement théâtral et artistique parisien a laissée sur son imagination transparaît dans un jeu de miroirs continu entre ses écrits et les livrets.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2758

date de publication : 14/09/23

Castil-Blaze et la réception de Weber, 1824-1857

Castil-Blaze fut un acteur majeur de l'importation des opéras venus d'Italie et surtout d'Allemagne dans les cercles lyriques parisiens ainsi qu'en province. Sa production de Robin des bois en 1824 a mis Weber en lumière et a servi de base à d'autres productions à l'Opéra-Comique et – malgré la présence de l'arrangement de Berlioz – au Théâtre-Lyrique.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2757

date de publication : 26/09/23

Les ballets de Delibes et la modernité musicale au temps de Berlioz

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2410

date de publication : 26/09/23

Autour de Mignon : un éditeur de musique, Jacques-Léopold Heugel

La position officielle de Jacques-Léopold Heugel, personnage influent qui entretenait de bonne relations avec le régime de Napoléon III et qui se présentait comme « Fournisseur attitré du Conservatoire de musique », a peut-être influencé certains à taxer son fonds de « vitrine de l’art officiel français», mais un simple examen de ses catalogues suffira probablement à rectifier cette appréciation inappropriée.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2397

date de publication : 13/09/23

Modernité à vendre. Meyerbeer et l’art du puff

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2394

date de publication : 26/09/23

Persistance de la vieille lanterne magique. La circulation des décors lumineux d’Eugène Frey sur les scènes parisiennes.

L’artiste-peintre et décorateur de théâtre Eugène Frey (1864-années 1940) n’est généralement connu des historiens qu’à travers les illustrations inlassablement reproduites du dispositif de projection qu’il utilisait sur scène au début du XXe siècle pour représenter la chevauchée des Walkyries. Cette étude s’attache à retracer la carrière parisienne de ce praticien de la lanterne magique et la genèse de sa technique de projection, inspirée des spectacles d’ombres du cabaret du Chat Noir, mais inaugurée à une époque où le cinématographe était déjà implanté en de multiples lieux.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2389

date de publication : 26/09/23

La commission des primes aux ouvrages dramatiques (1851-1856) : un échec instructif

En octobre 1851, Léon Faucher, ministre de l’Intérieur, propose la création d’un système de primes en faveur des meilleures œuvres théâtrales. Une commission est constituée un an plus tard et, de 1852 à 1854, des prix sont décernés. Cependant, dès 1855, cette commission, composée d’écrivains, refuse de couronner des pièces, malgré l’insistance des pouvoirs publics. C’est cet échec que cette communication entend expliquer, en s’appuyant sur les archives inédites de la commission.

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https://www.bruzanemediabase.com/node/2322

date de publication : 26/09/23