Une soirée à l'Opéra-Comique au XIXe siècle et au début du XXe siècle : un rituel bourgeois ?
Par sa composition sociologique et son organisation rituelle, la soirée à l’Opéra-Comique fait-elle de ce théâtre, au XIXe siècle, une scène « bourgeoise » servant un « art officiel » ? La réponse nuancée apportée à cette question suppose de confronter des données historiques (sur le mode de composition de l’affiche), des discours et des représentations symboliques, notamment littéraires (sur la tenue et les réactions du public).
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date de publication : 26/09/23
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date de publication : 26/09/23
Charles Lenepveu (1840-1910) : une carrière musicale officielle et académique
Formé au Conservatoire national, Grand prix de Rome, lauréat de concours de composition, professeur au Conservatoire, officier de la Légion d'Honneur, membre de l'Académie des beaux-arts... et cependant compositeur médiocre dont les rares succès sont les fruits de commandes officielles (nationales, municipales, archiépiscopales), Charles Lenepveu (1840-1910) demeure un exemple incontournable et singulier, tant dans son cursus honorum que dans sa production musicale, de l'art officiel et académique de la fin du XIXe siècle.
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date de publication : 26/09/23
Berlioz peintre de la vie moderne : humour et romanesque dans les Mémoires
Les Mémoires de Berlioz sont écrites avec humour et autodérision picaresque. Cette distance permet à Berlioz de prendre du recul sur lui-même, mais aussi sur son époque. Il décrit cette dernière en peintre de la vie moderne, par touches, anecdotes et silhouettes, dans son mouvement, sa beauté transitoire, mais aussi dans ses mesquineries et ses désillusions.
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date de publication : 26/09/23
Exotisme musical en France et modernité à l’époque de Berlioz
Si la modernité à l’époque de Berlioz est comprise comme la recherche de ce qui échappe aux conventions, de ce qui permet de s’extraire du positivisme des Lumières, l’attirance romantique pour l’exotisme, pour l’esprit des peuples, pour les modèles légendaires relevant d’un passé en opposition à l’antiquité classique peut en être l’une des matrices.
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date de publication : 26/09/23
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date de publication : 26/09/23
Cornélie Falcon : une interprète d'exception
La carrière pourtant si courte de Cornélie Falcon (1814-1897), retracée ici, fait d'elle une interprète à jamais liée à l'histoire de l'opéra romantique, notamment aux deux rôles créés par elle dans La Juive d'Halévy et Les Huguenots de Meyerbeer. Sont évoqués également les autres ouvrages dans lesquelles elle s'est illustrée (Gluck, Mozart, Auber, Rossini, Louise Bertin notamment), ainsi que les circonstances dans lesquelles elle a perdu sa voix à l'âge de 26 ans.
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date de publication : 26/09/23
Les cantates pour le prix de Rome : un académisme débridé ?
Un parcours rapide de l’histoire de la « cantate du prix de Rome » (1803-1914) abordée sous l’angle de ses expérimentations les plus saillantes remet en cause l’équation simpliste « Académisme + Art officiel = Musique réactionnaire ». Bien au contraire, si la cantate prône ses « interdits », ceux-ci avaient pour seul but de défendre et d’encourager un style identifié (sans être borné), à une époque qui vit partout l’éclosion des nationalismes. Car c'est moins d'avoir été trop "moderne" qui est souvent reproché aux candidats malheureux, que de n'avoir pas été suffisamment « français ».
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date de publication : 26/09/23
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date de publication : 26/09/23
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date de publication : 26/09/23