Henri MARÉCHAL
1842 - 1924
Composer
D’abord attiré par la poésie, le jeune Henri Maréchal s’oriente rapidement vers la musique. Il suit des cours de solfège auprès du pédagogue Émile Chevé et de l’organiste Édouard Batiste, puis s’initie au piano et à l’harmonie avant d’entrer au Conservatoire de Paris. Les enseignements de Victor Massé (composition), Alexis Chauvet (contrepoint et fugue) et François Benoist (orgue) lui permettent d’obtenir le premier grand prix de Rome en 1870 avec la cantate Le Jugement de Dieu. À son retour de la villa Médicis, il compose le poème sacré La Nativité (1875) puis se consacre essentiellement au théâtre lyrique. Sa production pour l’opéra-comique s’appuie fréquemment sur des textes d’Émile Erckmann et Alexandre Chatrian (auteurs réalistes et fantastiques, signant ensemble sous le nom Erckmann-Chatrian) comme en témoignent Les Amoureux de Catherine (1876) ou La Taverne des Trabans (1881). Le catalogue de Maréchal se compose également de drames lyriques plus ambitieux : Déidamie (créé à l’Opéra en septembre 1893) et Calendal (achevé en 1885 et créé à Rouen en 1894) ; de musiques de scènes (L’Ami Fritz en 1876 et Les Rantzau en 1882) ; de musique religieuse (Le Miracle de Naïm, 1887) et d’une pièce pour orchestre (Esquisses vénitiennes, 1894). Cet auteur, qui bénéficie sous la Troisième République du prestigieux poste d’Inspecteur de l’enseignement musical dans les conservatoires français, doit enfin sa renommée à la composition et à la diffusion d’un grand nombre de chœurs pour voix d’homme dont le plus connu – Polichinelle – rappelle l’écriture harmonique subtile de Gabriel Fauré.
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Reports and studies
Minutes of the Conseil supérieur de l’enseignement of the Conservatoire national de musique et de déclamation, directorate of Gabriel Fauré (1905-1920)
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