George Onslow, un "romantique" entre France et Allemagne
Livre collectif en français sous la direction de Viviane Niaux. Préface de René Koering. Lyon : Symétrie / Palazzetto Bru Zane, 2010.
M. Onslow, on le sait, est une des plus belles gloires musicales de la France car, malgré son nom anglais, ce grand artiste est notre compatriote. […] La beauté calme de plusieurs de ses adagios et la verve pétulante de la plupart de ses finales (presto) témoignent de la facilité avec laquelle il manie les styles les plus opposés ; on le compte en outre parmi les plus grands harmonistes de l’époque. (Hector Berlioz)
Festina lente… jamais devise familiale n’a semblé plus appropriée à l’un de ses membres, George Onslow (1784-1853), dont on commence seulement à découvrir – 150 ans après sa mort – la véritable stature. Cet ouvrage, par la multiplicité des points de vue qu’il propose, éclaire d’un jour nouveau l’œuvre du compositeur. Associant musicologie, analyse musicale et histoire de l’art, cet ouvrage présente de nouvelles perspectives historiques et biographiques liées à l’artiste, explore de manière détaillée le champ de sa musique instrumentale et consacre une dernière partie à la redécouverte de sa musique lyrique. Outre des textes de synthèse, des études de cas s’attachent à des œuvres de nos jours totalement inconnues qu’elles remettent en lumière, comme la Toccata pour piano, les sonates pour piano à quatre mains, la cantate Caïn maudit ou encore l’opéra Guise ou les États de Blois…
Table des matières
Viviane Niaux – Festina lente…
De la France vers l’Allemagne
Sylvia L’Écuyer & Viviane Niaux – Biographie musicale de George Onslow par Joseph d’Ortigue
Gérard Streletski – Présence de Onslow dans la correspondance et quelques autres écrits de Berlioz, des Huit Scènes de Faust aux Troyens
Bert Hagels – La réception de l’œuvre d’Onslow en Allemagne avant 1830
Günter Schwenke – La rencontre de George Onslow et des frères Müller à travers leur Journal (1833-1834)
Du pupitre…
Viviane Niaux – Le langage musical de George Onslow à travers sa musique de chambre
Frédéric Lainé – Les premières sonates pour alto et piano en France, de Onslow à Vieuxtemps
Nicolas Southon – Quelques réflexions autour de la Toccata pour piano op. 6
Marie Hauguel & Frédérick Sendra – Les deux sonates pour piano à quatre mains op. 7 et 22
Muriel Boulan – Vers un romantisme symphonique français : les deux premières symphonies de George Onslow
…à la scène
Patrick Taïeb – Une révélation pour George Onslow : Stratonice d’Étienne-Nicolas Méhul et François-Benoît Hoffman (1792)
Joann Élart – Le Colporteur à Rouen ou l’autopsie d’un échec en province
Alexandre Dratwicki – L’ultime opéra d’Onslow : Guise ou Les États de Blois (1837)
Pierre Sérié – D’un « duc de Guise » à l’autre : Delaroche et Onslow en rupture avec les catégories génériques autour de 1835
Viviane Niaux – Une introduction à Guise arrangé en quatuor à cordes op. 60
Benoît Dratwicki – Caïn maudit ou La Mort d’Abel : pièce de salon ou morceau de réception ?
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data di pubblicazione : 19/10/23