Cendrillon-ci, Cendrillon-là ou Les Imbroglios d’un opéra-féerie
Entre la Cendrillon de Nicolas Isouard (1810, théâtre Feydeau) et celle de Jules Massenet (1899, Opéra-Comique) se glisse la reprise de la première Cendrillon à la salle Favart, réorchestrée par Adolphe Adam (25 janvier 1845). Entre temps, son homologue transalpine, La Cenerentola de Rossini, melodramma giocoso fondé sur le scénario d’Étienne (Rome, 1817), s’impose au Théâtre-Italien de Paris (1822). La source du conte populaire serait donc si féconde au point de devenir la matrice de tant de spectacles lyriques ?
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publication date : 13/09/23
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publication date : 16/09/23
L'Europe de Pierre Baillot : voyages, séjours et tournées
Les déplacements de Pierre Baillot, de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, préfigurent-ils les tournées d'artistes que l'on peut observer à la partir de la monarchie de Juillet ? Les témoignages personnels de Baillot nous renseignent sur son expérience du voyage (en Corse, en Italie, dans le sud de la France, en Espagne, en Normandie, en Russie, en Angleterre, etc.) et sur les conditions d'organisation de concert dans l'Europe post-révolutionnaire.
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publication date : 14/09/23
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publication date : 16/09/23
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publication date : 16/09/23
Baillot, de la chapelle des Tuileries à l'Opéra (1802-1831)
Cet article propose d’interroger le quotidien artistique du violoniste Pierre Baillot à côté de son activité de professeur au Conservatoire de Paris, en se focalisant sur son engagement à la chapelle des Tuileries (qui supposait aussi sa participation à la musique particulière de Napoléon puis de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe) et sa nomination de violon solo à l’Opéra en 1821.
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publication date : 15/09/23
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publication date : 16/09/23
Ces grandes voix venues d’outre-tombe. De l’écoute des enregistrements historiques : Mounet-Sully et quelques grands acteurs de la Comédie-Française
Qu’en est-il des premiers enregistrements des grands comédiens de la fin du XIXe siècle ? Dans quelle mesure l’art des monstres sacrés de la Comédie-Française est-il personnel ? Dans quelle mesure est-il fidèle à des traditions anciennes, pour ce domaine insaisissable parce qu’éphémère : celui de la voix proférée ?
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publication date : 15/09/23
Hervé et l'Angleterre
Le public anglais a toujours aimé les compositeurs étrangers, de Haendel à Mendelssohn en passant par Haydn, et ceux-ci le lui ont bien rendu. Mais existe-t-il un compositeur qui a aimé l’Angleterre autant que Florimond Ronger, dit Hervé? Cette anglomanie aurait été déclenchée par un membre de la royale famille Windsor, le jeune et fringant Prince de Galles – il ne deviendra Edouard VII que beaucoup plus tard –, un joyeux viveur qui profita pleinement de la vie parisienne sous le Second Empire. Il adorait l’opérette, et particulièrement celles d’Hervé.
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publication date : 14/09/23
Johann Christian Bach : opéra ou symphonie ?
Johann Christian Bach, le dernier des quatre fils compositeurs du cantor, et le dix-huitième de ses vingt enfants, naît à Leipzig le 5 septembre 1735. À la mort son père en1750, il est emmené par son demi-frère Wilhelm Friedemann chez son autre demi-frère Carl Philipp Emanuel à Berlin pour apprendre le clavecin et la composition. Il profite aussi bien d’Emanuel que de la capitale prussienne, haut lieu de l’opéra italien, et compose notamment six concertos pour clavecin et cordes.
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publication date : 13/09/23