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Yes !

En 1928, le compositeur de La Java et J’en ai marre n’en est plus à son premier coup d’essai dans le domaine de l’opérette. Avec Henri Christiné (1867-1941), il compte parmi les maîtres du genre, dignes successeurs des Hervé (1825-1892), Jacques Offenbach (1819-1880) et autres André Messager (1853-1929). Pourtant, sa partition d’opérette la plus réussie et la plus applaudie en son temps, Yes !, demeure méconnue hors du cercle des happy fews, tout comme d’ailleurs son compositeur.

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Frédégonde

Apprécié en son temps pour quelques opéras comiques – Madame Turlupin (1872) et Piccolino (1876) –, chargé, à la mort de Bizet, de mettre en récitatifs les dialogues parlés de Carmen, collaborateur posthume d’Offenbach dont il paracheva Les Contes d’Hoffmann, titulaire discret, au Conservatoire, d’une classe de composition où Debussy et Dukas trouvèrent l’amitié d’un maître, Ernest Guiraud, s’il faut dévoiler son nom, mourut brusquement à 54 ans sans avoir pu achever un drame lyrique en 5 actes...

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Le Docteur Miracle de Charles Lecocq : le concours et l’œuvre

Le concours d’opérette lancé par Offenbach en juillet 1856 a pour enjeu, en sus des droits d’auteurs associés aux représentations sur son théâtre des Bouffes-Parisiens de la partition couronnée, une somme de 1200 fr assortie d’une médaille d’or d’une valeur de 300 fr. Si l’opportunité est assez inédite, les conditions n’ont rien de très original.

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Les mélodies avec piano de Fernand de La Tombelle : caractéristiques d’un corpus et d’un genre

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Le Pont des Soupirs : mélodrame burlesque et rivalités politiques dans la lagune

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The Promised Land : le testament d’un musicien anglophile

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Du Concordat de 1801 à la séparation de l’Église et de l’État : un siècle de mutation de la musique sacrée officielle

Intimement tributaire des relations entre le pouvoir séculier et l’Église, la musique sacrée officielle subit, en France, de profonds bouleversements au cours du XIXe siècle, reflétant l’orientation idéologique des différents régimes politiques qui se succèdent. Elle reflète, de surcroît, le débat esthétique qui frappe l’ensemble de la musique liturgique à cette époque, confirmant la rupture entre le sacré et le religieux initiée durant la Révolution.

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Influence des emplois sur la dramaturgie d’opéra-comique entre Directoire et Empire : d’Elleviou à l’Elleviou, de Martin au Martin, enjeux esthétiques et politiques

La dialectique sans fin de la systématisation et de l’invention créatrice par laquelle les emplois affectent la création d’opéras-comiques autant qu’ils sont affectés par elle, est mise en lumière par le couple théâtral formé par Elleviou et Martin entre 1795 et 1813, de leur rencontre dans la troupe du théâtre Favart à la retraite précoce du premier.

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L'Antiquité sur scène sous le Second Empire

Pourquoi les modèles de la démocratie ou de l’empire ne peuvent plus, en 1864, être d’une quelconque utilité ? Sans doute parce que, bien qu’impérial de nom, le régime d'alors choisit délibérément le libéralisme. C’est dire qu’il encourage une idéologie moins de l’émulation que de la mise en concurrence économique. Il devient dès lors le moment de l’épanouissement outrecuidant et déstabilisant d’une grande bourgeoisie autant enrichie que dépassée par sa réussite et ses moyens.

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Les mystérieux Mystères d’Isis

Die Zauberflöte [La Flûte enchantée], singspiel en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret d’Emanuel Schikaneder, créée à Vienne le 30 septembre 1791, connait un succès immédiat que la mort de son compositeur (le 5 décembre de la même année) contribue à amplifier. Le public parisien doit néanmoins attendre l’année 1829 pour entendre l’œuvre dans sa version originale, interprétée à l’Opéra-Comique par la troupe allemande de Rœkel.

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